jeudi 11 avril 2024

𝗕𝗗𝗡 : 𝗨𝗻 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂é

 


Ce mois de mars 2024 a été caractérisé par une série d’évènements qui ont complètement chamboulé les activités dans la capitale du pays, néanmoins le club de débat de Bourdon n’a pas chômé.  En effet, malgré la conjoncture compliquée du pays, le club s’est réuni tous les weekends au Centre Culturel Pyepoudre de 1h à 4h...

Le samedi 9 mars, on a d’abord eu des échanges d’idées sur la journée internationale des droits de la femme. On a fait le tour de son historicité ainsi que des concepts tournant autour des droits de la femme. Ensuite on a eu une causerie sur les stéréotypes existant dans la société haïtienne. On s’est notamment attardé sur leurs origines, quelles conséquences elles peuvent avoir et quelles sont les solutions pour y remédier. On a aussi vu comment les stéréotypes peuvent varier en fonction des différents endroits. Et enfin on a terminé avec une petite séance de karaoké permettant ainsi aux débatteurs de s’amuser un peu et évacuer le stress de ces temps difficiles.

Lors de la séance du samedi 16 mars, on a eu dans un premier temps une causerie sur la remise en question. On a vu en quoi elle était essentielle, comment la faire et surtout sur quoi devrait-on se baser pour faire une bonne remise en questions ? Une longue discussion constructive autour de ces questions nous a permis de comprendre et de cerner les différentes étapes d’une remise en question. Et dans un second temps on a eu un exercice vraiment très intéressant intitulé : « Mata Hari, est-elle innocente ? ». C’est un exercice qui consiste à opposer deux équipes dans un procès qui a déjà été réalisé. L’équipe négative apporte des arguments dans lu but de démontrer l’innocence de Mata Hari tandis que l’équipe de la proposition tente de démontrer sa culpabilité. On a conclut la séance par un karaoké permettant aux débatteurs de se distraire dans ce climat de stress.

La séance du samedi 23 mars a été marquée par un débat ouvert et un exposé. On a donc eu un débat ouvert autour de la motion : « Faut-il limiter la liberté d’expression ? » La question a été tournée dans tous les sens et a été étudiée sous différents aspect, notamment la mauvaise utilisation de la liberté d’expression par certain, les conséquences que cela peut avoir sur la société ainsi que les facteurs favorisant cette mauvaise utilisation. On a aussi passé en revue le rôle des médias dans la démocratisation de la liberté d’expression et aussi comment censurer l’incitation à la violence. Ensuite on a eu un exposé sur le sujet suivant : « La publicité : Peut-elle être responsable ? » L’oratrice était clairement de cet avis. Elle a commencé par définir le terme publicité ensuite elle a présenté différents arguments démontrant comment la publicité peut être responsable de beaucoup de choses dont la surconsommation et pour finir elle a établi la différence entre publicité et propagande. Plusieurs  questions on été répondues dans le but d’éclaircir le sujet. 

Lors de la séance du samedi 30 mars, on a eu un exercice de réfutation en quatre temps autours de l’énoncé suivant : « La prostitution devrait être criminalisée » Cette exercice a été réalisé dans le but de faire comprendre aux débatteurs que la réfutation se fait dans un certain ordre. Ensuite on a eu un exercice de répétition, de déclaration et de déviation dans l’objectif d’aider les orateurs à être sûrs d’eux en public. On a conclut par un débat ouvert autours du sujet : « La censure de l’expression individuelle par le gouvernement est justifiée ». Il a été réalisé dans le but d’apprendre aux débatteurs à défendre les positions prises en utilisant le format DKP.

En résumé, bien que cela n’ait pas été facile, le club de débat de Bourdon a bien tenu son engagement d’offrir aux jeunes un espace idéal pour apprendre et s’évader. L’animateur du club, M. Alfred Désir ainsi que le comité continueront toujours de travailler pour que cela perdure.

Fritz André CLÉSIDOR,

Responsable communication adjoint du Club de débat de Bourdon




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