Ce mois de mars 2024
a été caractérisé par une série d’évènements qui ont complètement chamboulé les
activités dans la capitale du pays, néanmoins le club de débat de Bourdon n’a
pas chômé. En effet, malgré la
conjoncture compliquée du pays, le club s’est réuni tous les weekends au Centre
Culturel Pyepoudre de 1h à 4h...
Le samedi 9 mars, on
a d’abord eu des échanges d’idées sur la journée internationale des droits de
la femme. On a fait le tour de son historicité ainsi que des concepts tournant
autour des droits de la femme. Ensuite on a eu une causerie sur les stéréotypes
existant dans la société haïtienne. On s’est notamment attardé sur leurs origines,
quelles conséquences elles peuvent avoir et quelles sont les solutions pour y
remédier. On a aussi vu comment les stéréotypes peuvent varier en fonction des
différents endroits. Et enfin on a terminé avec une petite séance de karaoké
permettant ainsi aux débatteurs de s’amuser un peu et évacuer le stress de ces
temps difficiles.
Lors de la séance du
samedi 16 mars, on a eu dans un premier temps une causerie sur la remise en
question. On a vu en quoi elle était essentielle, comment la faire et surtout
sur quoi devrait-on se baser pour faire une bonne remise en questions ?
Une longue discussion constructive autour de ces questions nous a permis de
comprendre et de cerner les différentes étapes d’une remise en question. Et
dans un second temps on a eu un exercice vraiment très intéressant
intitulé : « Mata Hari,
est-elle innocente ? ». C’est un exercice qui consiste à opposer
deux équipes dans un procès qui a déjà été réalisé. L’équipe négative apporte
des arguments dans lu but de démontrer l’innocence de Mata Hari tandis que
l’équipe de la proposition tente de démontrer sa culpabilité. On a conclut la
séance par un karaoké permettant aux débatteurs de se distraire dans ce climat
de stress.
La séance du samedi
23 mars a été marquée par un débat ouvert et un exposé. On a donc eu un débat
ouvert autour de la motion : « Faut-il
limiter la liberté d’expression ? » La question a été tournée
dans tous les sens et a été étudiée sous différents aspect, notamment la
mauvaise utilisation de la liberté d’expression par certain, les conséquences
que cela peut avoir sur la société ainsi que les facteurs favorisant cette
mauvaise utilisation. On a aussi passé en revue le rôle des médias dans la
démocratisation de la liberté d’expression et aussi comment censurer
l’incitation à la violence. Ensuite on a eu un exposé sur le sujet
suivant : « La
publicité : Peut-elle être responsable ? » L’oratrice était
clairement de cet avis. Elle a commencé par définir le terme publicité ensuite
elle a présenté différents arguments démontrant comment la publicité peut être
responsable de beaucoup de choses dont la surconsommation et pour finir elle a
établi la différence entre publicité et propagande. Plusieurs questions on été répondues dans le but
d’éclaircir le sujet.
Lors de la séance du
samedi 30 mars, on a eu un exercice de réfutation en quatre temps autours de
l’énoncé suivant : « La
prostitution devrait être criminalisée » Cette exercice a été réalisé
dans le but de faire comprendre aux débatteurs que la réfutation se fait dans un
certain ordre. Ensuite on a eu un exercice de répétition, de déclaration et de
déviation dans l’objectif d’aider les orateurs à être sûrs d’eux en public. On
a conclut par un débat ouvert autours du sujet : « La censure de l’expression individuelle par
le gouvernement est justifiée ». Il a été réalisé dans le but
d’apprendre aux débatteurs à défendre les positions prises en utilisant le
format DKP.
En résumé, bien que
cela n’ait pas été facile, le club de débat de Bourdon a bien tenu son
engagement d’offrir aux jeunes un espace idéal pour apprendre et s’évader.
L’animateur du club, M. Alfred Désir ainsi que le comité continueront toujours
de travailler pour que cela perdure.
Fritz André CLÉSIDOR,
Responsable communication adjoint du Club de débat de Bourdon


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