mardi 23 avril 2024

Ê𝘁𝗿𝗲 𝗱é𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁é 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘁é 𝗲𝗻 𝘃𝗼𝘂𝗹𝗮𝗻𝘁 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁é 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘁𝘂𝗲𝗹.

 

Dans un monde où la technologie fait rage, certaines familles se divisent. On a souvent abordé les risques d'une utilisation précoce des smartphones pour les enfants mais qu'en est-il des parents ?

Aujourd'hui nous allons explorer l'addiction aux smartphones chez les parents et ses conséquences directes sur les enfants.


Plan de l'article

·       L'addiction aux smartphones chez les adultes

·       Le Phubbing

·       Cause de ce phénomène

·       Risques et conséquences

·       Sentiments d'abandon chez l'enfant

·       Comment y remédier ?

 

L'addiction aux smartphones chez les adultes.

Selon un sondage de Pew Internet Project, 67% des personnes interrogées possédant un téléphone portable avouent regarder leur smartphone pour vérifier si elles n’ont pas de messages, appels ou textos même quand aucun signal n’a retenti. 44% disent dormir avec leur téléphone portable à côté du lit ou sous l’oreiller pour ne rien rater. Pire, 29% disent “ne pas pouvoir s’imaginer sans leur téléphone”. Le smartphone a eu un tel impact sur nos vies que beaucoup d’entre nous en sont devenus esclaves, à tel point que pour certains, c’est devenu une addiction. Impossible de s’en séparer. Son absence provoque chez certains des angoisses, du stress. Une réaction totalement invraisemblable, impossible à imaginer il y a quelques années.

Ce phénomène n'est pas sans conséquence, pourtant souvent négligé. On nous parle souvent d'un âge limite pour l'utilisation des smartphones, des tablettes chez les jeunes enfants, quant est-il des adultes plus particulièrement les parents qui eux, ont énormément de responsabilités envers leurs jeunes enfants ? Ainsi nous pouvons voir que certaines personnes sont contrôlées par leurs smartphone alors que ça devrait être le contraire.

 

Le Phubbing

Littéralement, le Phubbing signifie snober quelqu'un en utilisant son téléphone. Dans le cadre d'une relation personnelle (familiale, de couple ou amicale), lorsqu'on s'adresse à cet ami qui est sur son téléphone se pose la question d'une potentielle addiction.

"Le Phubbing est davantage une conduite d'évitement de soi et de l'autre" selon Michael Stora, psychologue et psychanalyste.

Le Phubbing va plus loin que ça. Ce n'est pas seulement ne pas répondre quand on vous parle, c'est disparaître littéralement de la vie sociale, ne plus être présent. C’est l'élimination même de toute personne aux alentours, l'interaction sociale diminue jusqu'à disparaître littéralement. C'est même ne plus vouloir communiquer de manière délibérée ou parfois de manière inconsciente.

Pour le cas des parents, l'enjeu est majeur, cela représente énormément de répercussions sur le foyer et principalement sur l'enfant.

 

Cause de ce phénomène

Le stress du travail ainsi que le stress du quotidien sont des facteurs qui peuvent aboutir à ce phénomène. Parfois, les parents sont tellement absorbés par le travail que le téléphone portable devient le seul moyen d'échapper à toute cette pression. Le cerveau interprète les notifications comme une gratification et libère de la dopamine. La sensation de satisfaction est là. Cette gratification instantanée peut rendre l'utilisation du smartphone et des réseaux sociaux addictive, car notre cerveau cherche constamment à ressentir cette sensation agréable.

«Le mécanisme sous-jacent à cette addiction au portable est un mécanisme psychologique propre à chaque individu, fortement dépendant de la fonction du portable dans sa vie : connexion aux réseaux sociaux, jeux vidéos, appartenance au groupe, angoisse de performance»

 

Risques et conséquences

Plusieurs personnes ont donné leur point de vue sur ce sujet et de ses conséquences désastreuses sur nos relations sociales avec autrui. Voilà le point de vue du psycho Michael Stora : « Les conséquences sur nos relations sont catastrophiques. Le Phubbing participe au délitement des relations interpersonnelles et provoque de l'isolement social » alerte notre interlocuteur.

Il nous dit aussi que le rejet, s'il est vexant, a le mérite de transmettre sa position à l'autre. Le Phubbing est une forme d'indifférence qui crée une blessure narcissique de l'indifférence.

Présentons le cas de figure d'un enfant qui parle à sa mère de quelque chose qui s'est passé au cours de la journée. Dans un schéma normal, la mère lui répond, partage ses inquiétudes et l'enfant se sent bien et rassuré.  En revanche avec le Phubbing, le parent ne remarque même pas la tristesse de l'enfant alors qu’il se tient juste à côté en train de lui parler, l'enfant se retrouve donc confronté dès son plus jeune âge   au  mépris de la part de ses parents.

 

Comme cité plus haut, ce phénomène n'est pas toujours intentionnel, Parfois, les parents sont comme déconnectés de la réalité, les autres n'existent plus. Cela crée un déséquilibre au sein même du foyer.

Ce mépris ne concerne pas uniquement l'enfant mais aussi son partenaire. Au lieu de donner à l'enfant un exemple d'amour, de paix et d'entraide, il ne reçoit qu'un exemple d'éloignement.

Le trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) se caractérise, on le sait, par des symptômes d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité. Ce syndrome qui se développe très tôt à l’enfance et persiste parfois au cours de l’adolescence et de l’âge adulte, est l’un des plus fréquents motifs de consultation chez les enfants.

De plus, les enfants avec TDA/H provenant d'une famille « antisociale » avaient un plus haut taux de troubles de conduite, d'opposition, d'humeur, d'anxiété et d'abus de substances et plus de comportements de délinquance et d'agressivité que ceux provenant d'une famille « non antisociale».

Sources : https: www.cairn.info

Comment y remédier ?

Les problèmes du quotidien ne devraient pas ruiner les liens précieux que sont nos liens familiaux. Voilà pourquoi nous vous proposerons des solutions à deux volets:

Connecté mais ensemble

On peut toujours utiliser nos portables pour nous évader mais sans exclure les autres autour de nous. Par exemple regarder un show, des sitcoms et même des séries aux goûts de tous.

Nous avons des dessins animés comme :

1.     Bluey

2.     Pat patrouille

3.     Miraculous les aventures de Lady bug et chat noir

Ce sont bien sûr quelques exemples de divertissement pour enfants mais les parents peuvent aussi prendre plaisir à regarder et ainsi partager des moments ensemble.

Des jeux comme:

1. Space Time

2. Olo

3. Badland 2

4. King of opera

5. Air hockey gold

On peut rester à l'air de la technologie, se divertir, enlever le stress sans pour autant nous isoler et défaire nos liens avec les autres. La technologie ça rapproche nous devons donc l'utiliser à bon escient.

Sans oublier le fameux Nintendo ces sont des choses qui rapproche. Donc on peut rester connecter “ensemble” en incluant toute la famille. Plus d'écran entre nous.


Vous pouvez aussi opter pour une version sans gadgets électroniques.

Des jeux de sociétés tel que

1.     Uno

2.     Monopoly

3.     Scrabble

4.     Domino

5.     Des jeux de cartes

6.     Carcassonne

7.     Codenames

8.     Takenoko

Et aussi une fois par mois vous pouvez organiser de petites sorties, des activités en plein air ensemble qui suffiront à tisser vos liens familiaux loin des écrans.

 

Conclusion

En somme dans cet article nous venons d'explorer de nombreux points notamment

·       L'addiction au smartphone chez les adultes.

·       Le Phubbing

·       Cause de ce phénomène

·       Risques et consequences

·       Sentiments d'abandon chez l'enfant

·       Comment y remédier

Après avoir lu cet article, on espère que vous aurez un peu de lumière sur ce sujet, mettrez en pratique nos quelques conseils et pourrez donc les partager avec vos amis et proches.

L'addiction au smartphone touche toutes les tranches d'âge et cela affecte tout le monde de près ou de loin.

Rappelons également que le problème n'est pas la technologie elle même mais l'excès et mauvais usage de celle-ci.

 

"Les nouvelles technologies révolutionnent notre façon de vivre, de travailler et de communiquer, ouvrant ainsi des horizons infinis pour l'innovation et le progrès." - John Doe

 

Safiyah Surpris, Membre du club de débat de Bourdon





jeudi 11 avril 2024

𝗕𝗗𝗡 : 𝗨𝗻 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂é

 


Ce mois de mars 2024 a été caractérisé par une série d’évènements qui ont complètement chamboulé les activités dans la capitale du pays, néanmoins le club de débat de Bourdon n’a pas chômé.  En effet, malgré la conjoncture compliquée du pays, le club s’est réuni tous les weekends au Centre Culturel Pyepoudre de 1h à 4h...

Le samedi 9 mars, on a d’abord eu des échanges d’idées sur la journée internationale des droits de la femme. On a fait le tour de son historicité ainsi que des concepts tournant autour des droits de la femme. Ensuite on a eu une causerie sur les stéréotypes existant dans la société haïtienne. On s’est notamment attardé sur leurs origines, quelles conséquences elles peuvent avoir et quelles sont les solutions pour y remédier. On a aussi vu comment les stéréotypes peuvent varier en fonction des différents endroits. Et enfin on a terminé avec une petite séance de karaoké permettant ainsi aux débatteurs de s’amuser un peu et évacuer le stress de ces temps difficiles.

Lors de la séance du samedi 16 mars, on a eu dans un premier temps une causerie sur la remise en question. On a vu en quoi elle était essentielle, comment la faire et surtout sur quoi devrait-on se baser pour faire une bonne remise en questions ? Une longue discussion constructive autour de ces questions nous a permis de comprendre et de cerner les différentes étapes d’une remise en question. Et dans un second temps on a eu un exercice vraiment très intéressant intitulé : « Mata Hari, est-elle innocente ? ». C’est un exercice qui consiste à opposer deux équipes dans un procès qui a déjà été réalisé. L’équipe négative apporte des arguments dans lu but de démontrer l’innocence de Mata Hari tandis que l’équipe de la proposition tente de démontrer sa culpabilité. On a conclut la séance par un karaoké permettant aux débatteurs de se distraire dans ce climat de stress.

La séance du samedi 23 mars a été marquée par un débat ouvert et un exposé. On a donc eu un débat ouvert autour de la motion : « Faut-il limiter la liberté d’expression ? » La question a été tournée dans tous les sens et a été étudiée sous différents aspect, notamment la mauvaise utilisation de la liberté d’expression par certain, les conséquences que cela peut avoir sur la société ainsi que les facteurs favorisant cette mauvaise utilisation. On a aussi passé en revue le rôle des médias dans la démocratisation de la liberté d’expression et aussi comment censurer l’incitation à la violence. Ensuite on a eu un exposé sur le sujet suivant : « La publicité : Peut-elle être responsable ? » L’oratrice était clairement de cet avis. Elle a commencé par définir le terme publicité ensuite elle a présenté différents arguments démontrant comment la publicité peut être responsable de beaucoup de choses dont la surconsommation et pour finir elle a établi la différence entre publicité et propagande. Plusieurs  questions on été répondues dans le but d’éclaircir le sujet. 

Lors de la séance du samedi 30 mars, on a eu un exercice de réfutation en quatre temps autours de l’énoncé suivant : « La prostitution devrait être criminalisée » Cette exercice a été réalisé dans le but de faire comprendre aux débatteurs que la réfutation se fait dans un certain ordre. Ensuite on a eu un exercice de répétition, de déclaration et de déviation dans l’objectif d’aider les orateurs à être sûrs d’eux en public. On a conclut par un débat ouvert autours du sujet : « La censure de l’expression individuelle par le gouvernement est justifiée ». Il a été réalisé dans le but d’apprendre aux débatteurs à défendre les positions prises en utilisant le format DKP.

En résumé, bien que cela n’ait pas été facile, le club de débat de Bourdon a bien tenu son engagement d’offrir aux jeunes un espace idéal pour apprendre et s’évader. L’animateur du club, M. Alfred Désir ainsi que le comité continueront toujours de travailler pour que cela perdure.

Fritz André CLÉSIDOR,

Responsable communication adjoint du Club de débat de Bourdon




𝗦𝗼𝘂𝘀 𝗹'Œ𝗶𝗹 𝗖𝗿𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗦𝗰𝗿𝘂𝘁𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗟𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁é 𝗱'𝗘𝘅𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻



Liberté d’expression ou censure dissimulée?

La liberté d'expression est le droit d’exprimer librement le fond de sa pensée par tous les moyens jugés opportuns. Ce droit fondamental inclut le droit d’exprimer des opinions controversées ainsi que de critiquer des idées et des actions sans avoir peur de subir des représailles. Considérée comme une liberté inaliénable, la liberté d'expression est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (ONU, 1948, article 19) : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.”

 

La  liberté d'expression est essentielle à la démocratie .

Toute démocratie vise une société plurielle, c'est-à -dire une société diversifiée sur le plan des origines et des mœurs. Cependant, pour y parvenir la tolérance n'est pas à négliger. Pareil à la société haïtienne, où  la liberté d'expression est capitale car elle exhorte les citoyens  à manifester leurs idées,  à prendre part au processus de prise de décision ouvertement sur la manière dont ils souhaitent être gouvernés et critiquer ceux qui sont au pouvoir. Elle permet aussi de promouvoir l'égalité de traitement des minorités et encourage l’épanouissement de tous.

Néanmoins, la liberté d’expression n’est pas absolue. Ses limites incluent des restrictions sur la diffamation, la calomnie, l'incitation à la haine ou à la violence, la discrimination, la pornographie enfantine et d'autres formes de discours haineux. Il est important de trouver un équilibre entre la liberté d'expression et la protection de ses droits et ceux des autres. L’essentiel c'est de respecter les limites de ce droit, pour construire une société meilleure.

 

 

La liberté d'expression n'existe que grâce à ses limites.

Les limites permettent de garantir la liberté individuelle de chacun. Avoir la possibilité d’opiner sur une réalité ou sur une personnalité quelconque  ne confère pas pour autant le droit de dire n’importe quoi, sur n’importe qui, de n’importe quelle manière. Nous sommes libres de nous exprimer dans la mesure où nous ne cherchons pas à causer préjudice à autrui. En établissant des limites, chacun peut jouir de son droit d’opiner, tout en respectant celui d’autrui.

Cette liberté n’implique pas que la liberté de s’exprimer sans contraintes mais également la liberté pour les autres de faire de même. Cette liberté atteint aussi deux dimensions: celle d’avoir le droit de s’exprimer ouvertement et celle d’avoir le devoir de respecter le droit à l’expression de chaque individu. En ce sens, il faut manifester son opinion de manière à ne pas porter atteinte à celle des autres et il revient aux autres cette même responsabilité. Ainsi peut on parler de jouissance absolue de ce droit.

Cependant, cette liberté n’est jamais totalement acquise surtout dans un pays comme le nôtre. En effet, cette liberté qui va de pair avec la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion et la liberté de manifestation se retrouve un peu plus menacée chaque jour en Haïti. Ainsi on ne peut parler de liberté d’expression lorsque de nombreux médias et associations de journalistes  se retrouvent victimes d’actes de répression. Manipulation de la presse, désinformation, autocensure, menace des représailles. Certains ont même été contraints à se taire. D'importants actes oppressifs se font en Haïti , et aucune mesure n’est prise pour stopper ces faits odieux. Ainsi peut on parler de censure dissimulée.

 

 En somme, la liberté d’expression est un sujet à controverse qui tente souvent d' être transgressée pareillement à chaque droit, il n'y a pas de respect parfait de la liberté d'expression, toutefois certains aspects de ce droit ne devraient pas être outrepassés car il s’agit en tout premier lieu d’un droit inhérent à chaque individu, en outre, il est important pour chacun de manifester à cœur ouvert ses idées. Il faut la participation de chacun pour arriver à quelque chose de concret. Priver les individus de leur liberté d’expression c’est priver à une société la possibilité de profiter d’idées nouvelles. Nul ne devrait renoncer à ce droit, il est nécessaire pour chaque personne de jouir de cette liberté dans les limites établies.

 

Sitographie

https://lequotidiennews.org

https://rezonòdwès.com

https://www.liberties.eu/fr/stories/why-is-freedom-of-speech-important/44136

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/191311/de-societe-plurielle-a-pluralisme-ideologique

 

                 Marsha Victoria Daméus , Membre club débat de Bourdon 




 

 


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