samedi 9 mars 2024

𝗕𝗗𝗡 : 𝗖𝗼𝗻𝗳é𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗙é𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲

Ce samedi 02 mars 2024, le Club de Débat de Bourdon a eu une conférence vraiment très intéressante au Centre Culturel Pyepoudre autour du sujet : « Comment penser le féminisme aujourd'hui en Haïti ». Cette conférence, animée par Fédeline Esthinphil, a débuté à 1h et s'est poursuivie jusqu'à 4h 15 en présence de plus d’une quarantaine de jeunes.

L'intervenante a commencé par une définition large du concept de féminisme, soulignant son importance dans la lutte pour l'égalité des sexes. Elle a ensuite retracé l'historique du féminisme en Haïti, mettant en lumière les moments clés de son émergence et son évolution dans le contexte haïtien. Un point particulièrement marquant de la conférence a été la discussion sur les conditions des femmes face aux hommes en Haïti, suscitant une interaction dynamique entre l'auditoire et la conférencière.

Fédeline Esthinphil a également souligné la nuance entre le mouvement féministe, les féministes et les organisations féministes, insistant sur le fait que le féminisme est un choix et non une obligation. Cette perspective a été accueillie avec intérêt et a nourri un débat enrichissant parmi les participants.

La conférence s'est conclue par une session de questions-réponses traditionnelle, où les participants ont eu l'occasion de poser des questions à l'intervenante et d'approfondir certains aspects abordés au cours de la présentation.

En résumé, la conférence sur le féminisme en Haïti a offert une exploration approfondie et stimulante du sujet, grâce à la passion et à l'expertise de Fédeline Esthinphil, tout en encourageant une réflexion active sur les enjeux liés à l'égalité des sexes dans la société haïtienne contemporaine.

En conclusion, malgré le contexte sociopolitique compliqué du pays, l’animateur du club, M. Alfred Désir, ainsi que le comité ont su rendre possible cette activité, offrant ainsi un espace idéal de réflexion et d’apprentissage pour tous les jeunes, dans une atmosphère de tolérance, d’harmonie er de convivialité.

Fritz André CLÉSIDOR,

Responsable communication adjoint du Club de débat de Bourdon




jeudi 7 mars 2024

Que la terre te soit légère Mr Léger


 La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant.

Christian Bobin

L’arbre qui s’écroule fait beaucoup plus de bruit que la forêt qui pousse.

Sagesse populaire


#CLUB DEBAT DE BOURDON




𝗥𝗼𝗯𝗲𝗿𝘁 𝗕𝗮𝗱𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿: 𝗹'é𝗹𝗼𝗾𝘂𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁.

 

S'il existe bien une arme commune aux hommes de toutes les époques, de toutes les civilisations, c'est bel et bien l'éloquence. Instituer par les anciens et perfectionner par les modernes, l'éloquence résiste aux vieillissements du temps. Nous utilisons encore le plan classique du discours définit par Aristote ou Quintilien: exorde, Introduction, narration, argumentation, réfutation, péroraison. De même, les anciens nous ont légués les trois pilliers du débat rhétorique tels que l'ethos, le pathos et le logos.¹ L'éloquence c'est bien "plaire, émouvoir, convaincre" selon la définition du grand orateur romain Cicéron.² Au delà de l'usage que les hommes font de cette arme contre eux même, l'éloquence contribue à des exploits plus légendaires. D'aucuns se rappellent le talent oratoire prodigieux de Sisyphe qui, raconté par Homère, trompa Thanatos et Haddès, respectivement dieux de la mort et des enfers chez les grecs.³ De la même teneur est l'histoire que nous comptons dessiner à travers ces quelques mots.  Le récit d'un homme qui a vaincu la mort avec l'arme de la parole. Tout esprit curieux pourrait croire que l'on veut conter une légende. Loin de là se trouve notre volonté et nos références ne sont guère mythologiques. Ce récit est celui d'un homme juste: Robert Badinter.

 

Une vie d'émotions et d'éloquence.

Robert Badinter naît à Paris le 30 mars 1928 de parents naturalisés. Son père et sa mère, Simon et Charlotte sont originaires du Bessarabie (région partagée entre la Moldavie et l'Ukraine). Robert est donc né de parents juifs. Persécutés pour leur appartenance, les parents de Robert ont dû quitter la Bessarabie pour rejoindre le pays des droits de l’homme [La France] en 1912.  Robert grandit à Paris et c'est alors qu'il va rencontrer le premier drame de sa vie, l'antisémitisme. En 1940, Paris est occupé par les troupes allemandes. Avec l'appui du régime en place à l'époque en France [ Le régime de Vichy], le Reich se lance à la poursuite des juifs résidés sur le sol Français. Dès septembre 1940, une ordonnance exige à tous les juifs de se faire recenser. Pourtant, ce recensement cache un plan macabre. Le but poursuivi par les Nazis n'est autre que l'agression inhumaine des juifs qu'ils voilent sous un appel à l'inventaire. Ce qui était obscurci sous une allure administrative sauta, sans tarder, aux vus de tous. Des milliers de juifs furent arrêtés et transférés dans des camps de concentration et des camps de la mort.  Ces camps étaient de véritables enfers à ciel ouvert. Les juifs y étaient soumis à d'atroces souffrances. Dans ces lieux mortifères, les juifs étaient abandonnés à la famine, utilisés comme esclaves et cobayes. Et, comment ne pas faire allusion aux terribles chambre à gaz, où - pour la gloire du Nazisme! - des millions d'hommes, de femmes et d'enfants furent assassinés, leurs corps brûlés. Dans ce délire funèbre devant lequel les atrocités de l'enfer de Dante⁴ ne sont que bagatelles, Robert perdit son père, son oncle et sa grand-mère, de qui il tient son goût pour l'éloquence. Les allemands ont fait de lui un "paria"!⁵ La blessure qui s'est faite en lui s'ancra profondément et le guida jusqu’au bout dans son combat face à la mort.

 

Le combat contre la mort.

Robert rêvait, déjà, dans ses jeunes années, de devenir Avocat. Après avoir obtenu son bac, il s'est lancé dans la concrétisation de son rêve. Robert intègre l'université de Paris et, en 1948, obtient une licence en lettres et en droit. Suite à l'obtention d'une bourse, l'année suivante, il s'envole pour les États-Unis où il décrocha un <<master of Arts>>, donc une maîtrise en humanité et en sciences sociales. Dès son retour à Paris, il passe le barreau en 1951 et devient enfin Avocat. Après des débuts mitigés au cabinet d'Henry Torrès, d'ailleurs qui lui enseigne les codes du métiers, le petit oiseau prend son envol en mettant sur pied son propre cabinet. Avec des affaires défendues comme celles de Marius Jacob et de Charlie Chaplin, Star hollywoodienne, Robert se fait un nom. La popularité du jeune et talentueux Avocat  va l'amener à défendre, en 1972, un homme dont la foule réclame la tête, Roger Bontems. Roger Bontems et Claude Buffet, alors emprisonnés en 1971, planifient une prise d'otage afin de s'échapper des fers qui les privent de liberté. Lors de cette tentative d'escapade, Bontems et Buffet ont assassinés une infirmière et un gardien de 25 ans. Ce crime souleva l'émoi dans le pays. Et la foule de clamer: À Mort Bontems! À Mort Buffet!

Le cadre était clair, les deux accusés risquaient la guillotine⁶. Robert, Avocat de Bontems, décide de plaider que son client n'a pas donner la mort. À l'audience, il répète ses mots:

" On ne peut pas!

On ne peut pas condamner à mort un homme qui ne l'a pas donner."

La démonstration oratoire de Robert et des éléments probatoires à l'appui suffirent pour convaincre le jury que Bontems n'a pas tué. Cependant, pour complicité d'assassinat, Bontems fut condamné à la même peine que Buffet, celle de la mort. Le pourvoi en Cassation ne donna rien. Il ne reste qu'une seule chance pour sauver la tête de Bontems: la grâce présidentielle. Le président français de l'époque, Georges Pompidou, était un homme de grâce, par le passé. Mais, face à l'opinion publique qui était révoltée, face au portrait de l'innoncente infirmière assassinée qui faisait la une des journaux, le président devait céder. Pompidou n'a pas accorder de grâce. La mort des coupables est donc acté. Au matin du 28 novembre 1972, Roger Bontems et Claude Buffet sont passés à la guillotine, leurs têtes ont été tranchés par la justice. À partir de ce moment, Robert s'est constitué comme le pire ennemi de la mort. Il est devenu l'avocat de l'abolition. C'est dans ce contexte qu'il publie un livre en 1973, un cri de révolte contre la peine de mort: L'exécution.

 

La victoire sur la mort.

Survient une autre affaire qui secoue la France, l'affaire Patrick Henry. Ce dernier est arrêté pour l'enlèvement et le meurtre d'un enfant de sept ans. L'opinion réclame sa tête, comme pour Bontems. Et c'est alors que Robert va faire de cette affaire une victoire. Il décide de mettre les jurés en face de leur conscience. Robert nous sort un réquisitoire d'une éloquence majestueuse. En bon Avocat, il est allé convaincre les jurés en prononçant des mots perçants:

" Si vous le coupez en deux

Ça ne dissuadera rien, ni personne.

Un jour la peine de mort sera aboli, si vous l'envoyé à la guillotine, un jour vos enfants vous poserons la question et vous verrez le regard."

 

L'émotion était grande. Personne ne pouvait résister. Trois des jurés éclataient en larmes. Le génie Robert savait que plaider l'effet non dissuasif de la peine de mort était un atout, d'ailleurs l'accusé qu'il défend, Patrick Henry, lui même fut par le passé partisan de la peine de mort. Où réside donc la mission de décourager le criminel que la peine de mort porte? Elle ne sert à rien semble-t-il. Les jurés, secoués par le verbe percutant de l'Avocat, décide d'épargner Patrick Henry de la mort en l'envoyant, plutôt, en prison à perpétuité. Après cette victoire, Robert évitera la peine de mort à cinq autres accusés. L'opinion le proclame Avocat du diable. Il est même attaqué en son domicile. C'est normal, car la foule souffre le manque de ses spectacles funestes. Mais, le valeureux ne cède pas, le combat continue. Mais, ces victoires ne supprime pas la peine de mort. Robert décide donc de mener un combat contre la mort sur le front politique afin d'en finir totalement. Lorsqu'en 1981, le candidat socialiste, François Mitterrand, est élu président, Robert Badinter devient ministre de la justice. Ainsi, il espère concrétiser son rêve: mettre la mort KO technique. Robert s'est donc mit à la rédaction du projet de loi personnellement, dont l'article premier proclame: ''La peine de mort est abolie." Cette loi qu'il chérissait tant fut présentée à l'assemblée nationale pour adoption, tandis que six français sur dix sont favorables à la peine de mort. La loi ne suffit pas, il faut la défendre par des mots. C'est ainsi que l'Avocat prononça l'un des grands discours de l'histoire:

"Demain, grâce à vous, la justice ne sera plus une justice qui tue...

Demain, grâce à vous les pages sanglantes de notres histoires seront tournées."

L'assemblée nationale adoptera, à la majorité, le projet de loi d'abolition de la peine de mort. Et le Sénat suivra après. La mort  était donc vaincue, dans toutes ses laideurs, dans tout ce qu'elle porte de mauvais.

 

Robert Badinter, l'homme juste.

L'éloquence a donc vaincu la mort. Elle n'a pas su résister à l'arme humaine la plus redoutable: la parole. Celle d'un homme, celle d'un juste⁷. La peine de mort n'a pas sa place dans notre monde. Robert a lancé l'alerte partout dans le monde. L'alerte est que l'époque de la loi du talion n'est plus.

La peine de mort est cruelle et inhumaine. Le fait que la justice se livre à un tel châtiment démontre une face triste et épouvantable de notre société. Victor Hugo de son temps décrivait la peine de mort comme le signe barbare de notre société. Cette abomination ne sert à rien. Car, la peine de mort n'est en rien dissuasive. Plus tard, au cours de sa vie, Robert Badinter déclarera qu'il combatterait la peine de mort, partout dans le monde, jusqu'à son dernier souffle. Le combat a payé. Car, la France était le 35ème pays du monde à abolir la peine de mort. Aujourd'hui, 112 pays l'ont fait, selon Amnesty international, soit deux tiers des pays du monde. Il est clair qu'avec la poursuite du combat, la mort ne peut que céder. Robert Badinter est mort le 9 février 2024. Pourquoi parler de mort pour Robert? Il vaudrait mieux que l'on parle d'un voyage vers l'au delà pour un face à face avec la mort. Le joueur sur qui miser est connu. Car, qui de mieux que Robert Badinter pour tuer la mort.

 

Wood Kervens FIGARO

Étudiant et membre du comité central du club débat de Bourdon.

STAFF COM-BDN

 

 

Notes et références

 

1. BISACCIA Dorothée et al., Les 50 règles d'or de l'éloquence, Paris, Larousse, 2022, 93 p.

2. Ibid., pp. 8-9.

3. Voir le mythe de Sisyphe: https://mythologica.fr/grec/sisyphe.htm.

4. Voir L'Enfer, La divine comédie: https://ladivinecomedie.com/la-divine-comedie/lenfer.

5. RAGOT, Mathilde, Ce que vous ne savez peut-être pas sous l'homme de justice opposé à la peine de mort, GEO, 9 Février, 2024,  https://www.geo.fr/histoire/deces-robert-badinter-homme-de-justice-oppose-a-la-peine-de-mort-216702. ( consulté le 09.02.24).

6. Instrument d'exécution servant à trancher le cou du condamné à mort.

7. Titre du livre de Missika et Maurice Szafran sur la vie de Robert Badinter: Robert Badinter, l'homme juste (éd. Tallandier, 2021).







 

𝗜𝗹𝘀 𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂é𝘀

Aujourd'hui je réalise que tous les détails ont leurs importances. Si le ver de terre, la fourmi ont leur place dans l'écosystème, à fortiori, les va-et-vient de la vie me sont également utiles.

Visionnons ensemble le passé. Au cours de notre vie, nous avons rencontré plein de gens, certains superbes, d'autres scandaleux. Pourtant, quoiqu'ils aient pu faire, ils restent tout de même un maillon important, car ils ont marqué notre existence. Cependant, ils nous arrivent de regretter et même parfois de détester ceux qui nous ont déçu ou blessé, ainsi, nous parvenons à oublier leurs bienfaits ou sinon, à ne pas contempler la belle marque que cette personne a laissée dans nos vies.

Saches ceci, l'homme un être aussi versatile qu'un liquide, change d'un instant à l'autre; si hier, certaines personnes ont été pour toi des bénédictions et aujourd'hui, ils t’ignorent comme s'ils ne t'ont jamais connu ou s'ils t'ont blessé de la manière la plus dure qui soi; ne sois pas rancunier, ne laisse pas une erreur, ou un faux espoir vous faire effacer toutes les bonnes choses que ces gens ont fait en vous. Apprends que "RIEN N'EST ÉTERNEL" que tout peut prendre fin à n'importe quel moment, donc cesses de haïr les gens pour des malentendus.

Au lieu de les détester, remercier les pour le temps qu'ils ont passé avec toi, l'énergie qu'ils t’ont procurée, les services rendus et les moments inoubliables. Dis-toi que, cela a été pour un temps et que son temps est passé, car les gens ne sont pas tous condamnés à rester comme tu le veux, sans changement ou mutations.

C'est après avoir été blessé que certaines fois, nous devenons plus forts, tout dépend de notre pouvoir morale. Car, après les abandons, les séparations, les ruptures nous pouvons récapituler le lien et voir clairement comment cette personne nous a aidé et que même après son départ, continue à nous pousser à aller de l'avant car elle nous aide à mieux comprendre la vie.

Oui, ils ont tous contribués, tes parents, ton (ta) meilleur(e) ami(e), tes contacts, tes anciens amis ou anciennes fréquentations, bref, tout le monde. Car si aujourd'hui tu es devenu la femme ou l'homme que tu es, c'est à eux que tu le leur dois. Regarde-toi dans un miroir et contemple le trophée que tu es, et regarde-toi à travers tes blessures du passé, tes mauvaises rencontres, tes "Sim te konnen", tes décisions et dis-toi que c'est grâce à eux, ils ont tous contribués.

N'aie pas honte de ta vie, tu dois être ton premier fan, car tu es la seule personne qui a été ÉTERNELLE dans tout ce combat que tu as mené, tu as été toujours là, et aujourd'hui encore. Donc remercie, judicieusement ceux qui t'ont aimé, ceux qui t'ont conseillé, tenu la main, conduit, épaulé, mais également ceux qui soi depuis le début ou en cours de route t'ont tourné le dos, t'ont poussé le dos ou ont essayé, ceux qui t'ont oublié, abandonné, renié, blessé... car ils ont tous contribués afin de conduire à la merveilleuse personne que tu es aujourd'hui.

 

Perfectionne-toi et n'aie pas honte de ton passé ou de tes erreurs, tu es UNIQUE

 

Christlande HORACE





𝗕𝗗𝗡 : 𝗟𝗲𝘀 𝗔𝗿𝗴𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗙𝗮𝗹𝗹𝗮𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅

Ce samedi 24 février 2024, le Club de Débat de Bourdon a eu une séance de travail vraiment très intéressante au Centre Culturel Pyepoudre. Elle s'est déroulée de 1h à 4h 15 avec plus d’une quarantaine de jeunes.

Dans un premier temps, on a eu un atelier sur les arguments fallacieux. Il faut savoir que selon le site Action Média Jeune, « un argument fallacieux est un argument qui a des apparences logiques, mais dont la structure permet en réalité de tirer des conclusions fausses, dans certains cas de figure. Être capable d'identifier ce type d'arguments permet de les réfuter et d'exercer ton esprit critique ». Il était donc de notre devoir en tant que débatteur en formation de maîtriser ce type d’argument pour non seulement, ne pas commettre l’erreur de l’utiliser lors de nos futur discours et mais aussi, avoir un avantage certain sur l’interlocuteur qui, au contraire, commettra cette erreur en face de nous. On a vu les différents types d’arguments fallacieux. Ils ont été développés et expliqués et après on est passé à la phase pratique pour voir si tout le monde avait bien compris.

Dans un second temps, on a eu un très bel exercice intitulé « Speaker Corner ».Chaque personne désignée devait prendre la parole devant l’auditoire pour parle d’un thème qu’il a choisi ou qu’on lui a imposé. On a aussi varié avec des duos d’orateurs, des trios, des groupes de quatre, de cinq etc. Le but de cet exercice était de voir la capacité de réaction de chaque orateur ainsi que l’étendue de leurs bagages intellectuels. C’était l’occasion pour les nouveaux de prendre la parole en public, apprendre à gérer leurs stress et leurs tics.

L’animateur du club, M. Alfred Désir, ainsi que le comité continuent de travailler d’arrache pied dans le but de créer l’espace idéal pour les jeunes. D’ailleurs une très belle conférence est prévue pour ce weekend autour du sujet « Comment penser le féminisme, aujourd’hui en Haïti ? » avec Fédeline Esthinphil.

En conclusion, comme à son habitude la séance de ce Samedi s’est déroulée dans la joie et  la bonne humeur et a été un moment riche en apprentissage pour les jeunes. Tout ça dans une atmosphère de tolérance, d’harmonie er de convivialité.


𝗙𝗿𝗶𝘁𝘇 𝗔𝗻𝗱𝗿é 𝗖𝗟É𝗦𝗜𝗗𝗢𝗥,

𝗥𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗱𝗷𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗹𝘂𝗯 𝗱𝗲 𝗱é𝗯𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗕𝗼𝘂𝗿𝗱𝗼𝗻




𝗟𝗲 𝗖𝗹𝘂𝗯 𝗱𝗲 𝗗é𝗯𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗕𝗼𝘂𝗿𝗱𝗼𝗻 : 𝟭𝟴 𝗮𝗻𝘀 𝗱'𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗵𝗮ï𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲.

La Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL) a mis en place le Programme Initiative Jeunes (PIJ) en 1997, avec pour objectif de développer les compétences des jeunes écoliers.ères en Haïti. Dans le cadre de ce programme, onze clubs de débat ont été créés sur le territoire national, dont le Club de débat de Bourdon (BDN). Depuis sa création en 2006, le BDN organise des rencontres hebdomadaires le samedi de 13h à 16h dans la salle Fritznel Fanfan Morisseau au Centre Culturel Pyepoudre situé à Bourdon.

 

Au sein du BDN, les jeunes écoliers.ères participent à des débats selon différents formats, tels que le Débat Karl Popper (DKP), le Public Forum (PF) et plus récemment le format World Schools Debating Championships (WSDC). Ces formats de débat permettent aux jeunes de s'exprimer, de développer leurs capacités de recherche et d'améliorer leur éloquence.

 

   Le succès du Club de débat de Bourdon repose également sur les formateurs impliqués dans leur formation. Ces formateurs ont joué un rôle clé dans la formation de plusieurs générations d'écoliers et ont contribué à la renommée du club. Les jeunes débatteurs bénéficient de diverses activités de formation qui enrichissent leur expérience et les aident à progresser dans l'art du débat. Parmi les activités, on peut citer : tournois régionaux, tournois nationaux, tournois interscolaires, camps internes, visites touristiques, journées de sensibilisation, formations, conférences, activités de familiarisation, activités récréatives…

   Ainsi, le Club de débat de Bourdon a suivi un parcours riche en événements significatifs qui ont contribué à son succès. Grâce à son engagement en faveur du développement des compétences des jeunes, le BDN continue d'offrir un espace où les écoliers.ères haïtiens.ennes peuvent s'exprimer, apprendre et grandir à travers le débat.

 

    Le Club de Débat de Bourdon célèbre cette année sa dix-huitième année d'existence, un jalon significatif dans son engagement envers la jeunesse haïtienne. Avec cinquante jeunes membres engagés, certains se démarquent déjà par leur volonté et leur réceptivité. Ils travaillent assidûment pour devenir de bons orateurs, de bonnes oratrices, et des citoyens honnêtes.

      Pour marquer cette année spéciale, le club prévoit une série d'activités exceptionnelles telles que des présentations de textes inspirés d'images, des vidéos, des témoignages, et bien plus encore. Ces célébrations visent à remercier la communauté, les amis et surtout les parents pour leur soutien continu envers le club et leurs enfants, dans les bons moments comme dans les mauvais.

 

   Les textes seront partagés sur le blog, le groupe et la page Facebook du club, tandis que les vidéos seront diffusées sur Facebook et Instagram. Vous êtes chaleureusement invités à suivre le club sur ces plateformes pour participer à cette célébration collective.

 

Le Club de Débat de Bourdon souhaite à tous une joyeuse dix-huitième année et espère vivre de nouvelles aventures avec cette belle et grande communauté.


                                                                                                        Noosline DOMINIQUE

Rédactrice du club débat de Bourdon





Club de Débat de Bourdon : éloquence, engagement et esprit d’équipe au rendez-vous

  Le samedi 30 août 2025, le Club de Débat de Bourdon a tenu sa séance hebdomadaire de 13h à 16h dans les locaux de la Fondation Toya, situé...